La Chambre

Rappel du premier message :

La porte mène, comme toutes les autres, dans le salon.

A droite de celle-ci, se trouve un grand placard pour y ranger toutes vos affaires.
Un imposant lit double trone au milieu de la pièce.
De chaque côté se trouve une table de chevet pour y déposer quelques objets.
La décoration est sobre, à vous de personnaliser.
La fenêtre donne sur le fleuve, ce qui est une vue plutôt agréable.

Je me réveil soudain au son de la sonnette qui retentit et résonne un moment dans mes oreilles. Je me lève doucement en prenant soin de pas réveiller Keita, mis un caleçon propre et alla dans le couloir.

Je grognais doucement et cherchais la présence à mes côtés. Mon bras ensercla le vide. J'ouvrais mes yeux un à un voyant que Shun n'était pas la.
Je me levais dificilmet, frotant mes yeux puis passant une main dans mes cheveux.
Je ne pris pas la peine d'enfiler un caleçon ou autre et sortis de la chambre.

J'enfille rapidement quelques vetements remets un peu d'ordre dans mes cheveux.

- Merde, chuis trop un boulet U_U Pauvre Shinji, elle a dû être choquée par mon corps de Dieu !

Arg mes chevilles pourquoi elles gonfflent ?!
Je jure encore une fois avant de retourner dans le salon.

J'arrive alors dans la chambre et commence à me déshabiller. Je me couche alors sous les draps de se lit beaucoup trop grand pour moi. Je me demande vraiment ce qu'il a dans la tête. J'espère juste que ce n'est rien de sérieux. Et puis merde ! J'en ai marre ! S'il me faisait confiance il viendrais de lui même me demander de l'aide ! Je suis pas Mme la Bonne Fée non plus ! Je suis déjà un mec c'est assez compliqué ! Je me retourne dans tout les sens, cherchant longuement le sommeil pour enfin arriver à trouver les bras de Morphée.

J'ouvre violemment la porte de la chambre, non la douceur y a des fois ca me connait pas.
Merde il dormait ... Bon ba ca doit pus etre le cas.
Je m'assoi sur le lit à côté de lui et le contemple. Il gigote.

- T'es réveillé ?

J'entends la porte s'ouvrir violemment pour ensuite sentir une présence s'assoir sur le lit à mes côtés. Je me tourne vers lui et pose ma tête sur ses cuisses. Je frotte un moment ma tête contre, mes cheveux chatouillant désagréablement mon visage avant d'essayer de retrouver le sommeil, ignorant sa question et ne cherchant que son réconfort et ainsi à l'apaiser aussi.

- Pardon, je ne sais pas ce qui m'a prit. Je crois que je t'aime un peu trop, beaucoup trop que le résonable. Ca m'insuporte de te voir avec quelqu'un d'autre. en fait je cherche a tétouffer, je le sais très bien. Mais j'arrive pas a changer.¨Pardon pardon pardon ... m'en veut pas sil te plais

Je tripote nerveusement ma manche. Je m'enveux a mort, je comprendrais si il me detestait. Je suis tellement nul, il ne me mérite pas.

- Arrête avec ça. Et cherche pas de fausses excuses c'était pas comme ça au départ, c'est soudain et récent. Si tu e veux pas me le dire libre à toi mais si tu me dis quoi que se soit assure toi de ne pas me mentir. Je le ressent.

J'avais dit ça sas ouvrir les yeux, simplement en me tournant sur le dos et en marmonnant. Je me sentait à l'aise avec lui et je voulais le lui partager. Pourquoi se compliquait-il l'existence ?

- JE SAIS PAS JE E DIT ! TU CROIS QUE CA MAMUSE DETRE COMME UN DROGUE HEIN ?! TU CROIS QUE JE LE FAIT EXPRES ! TU CROIS QUE CA ME FAIT MARRER MOI AUSSI ?!

Je me rendait comte que je m'étalais lever et que javais gueler. Et merde ! Encore

Bon eh bien s'il veux me gueuler dessus qu'il le fasse. Je ne suis pas une mauviette mais je ne suis pas non plus totalement idiot. Je n'ouvre toujours pas les yeux, ne rajoute rien. Il s'en ai donné à cœur joie à ce que je vois. Je me remet simplement de façon plus confortable dans le lit et lui tourne le dos, apportant les couvertures jusqu'à mon nez et fronçant les sourcils. Il ne comprends vraiment rien à rien. Si encore il m'écoutait quand je parle.

Les larmes commencent a couler sur mes joues.
Je veux mourir, je dois mourir, car se serait mieux ainsi.

- Toi aussi tu veux ma mort ...

Je quitte la piece refermant doucement la porte malgresmes trenblement.

Roooo MAIS QUEL IDIOT ! Je me lève d'un coup et met rapidement un pantalon, ne mettant pas plus de vêtements sous l'effet de l'empressement et me lance sur la poste.

- OUVRE MOI ET ARRÊTE DE RACONTER DES CONNERIES PLUS GRANDES QUE TOI !

Je tambourine fortement contre la porte fermée derrière laquelle il se trouve.

J'ouvre la porte et le laisse sortir. Cest moi qu'on devrait enfermer, pas lui.
Les larmes coulent toujours sur mes joues mais mon visage nexprime rien, ni tristesse ni joie, juste un grand vide

Il ouvre enfin la porte et je me calme. Rien que de le voir ainsi me met un couteau en plein cœur. Les larmes coulent sans mon autorisation sur mes joues alors que je me jette dans ses bras.

- Si tu écoutait ce que je te dit et que tu l'interprétais correctement tu ne dirais jamais ça ! Dis-je un peux plus fort que voulu d'une voix involontairement brisée.

C'est vraiment plus grave que ce que je pensait.

Je le laissz me serrer dans ses bras et ne reagit pas. Jentends ce quil me dit mais nen fait rien. Je ne bougea pas, mon regard est perdu dans le vague. Mes larmes co tinuent de couler, trampant mon manton et le reste de mon visage. Je me sens mal, trop mal. Jai mal au coeur, je me deteste, ils avaient raisons je suis un monstre, je ne sert a rien a part faire souffrir les autres

Je ne rajoute rien et le serre contre moi. J'essaye de me calmer mais son visage reviens sans cesse devant mes yeux clos. Je me recule alors et ne le regarde pas. Je l'emmène doucement dans la chambre pour ensuite le regarder. Il est brisé, blessé jusqu'à la moelle et je ne peux rien faire, je ne sais pas quoi faire. Je lui enlève alors son haut et le fait se coucher sur lit. Je me couche doucement sur lui, parcourant son corps de baisers, le parsemant de larmes. Je m'attarde un moment sur son cou pour finalement l'embrasser. Un baiser douloureux, un baiser fade et déchirant. Je retourne alors dans son cou et lui mord le lobe de l'oreille pour ensuite nous recouvrir des couvertures et me poser sur son torse. Je me redresse et le regarde, l'un comme l'autre les yeux remplis de larmes.

- C'est égoïste mais tu veux bien, ... dormir un peu avec moi ?

Si je ne m'endors pas comme ça j'aurais trop peur qu'il parte.

Je ne reagits que tres peu a ses caresses, touchants juste ses cheveux passnat un main dedans. Ils sont douxcet soyeux, agreables et ont une odeur delicate.

- Tu dis que tu es egoiste ?! Je suis egoiste je suis horrible, je ne te merite pas ! Je ne peux me passer de toi je temprisonne je tempeche davoir des amis ! Cest horrible, je comprends que tu me deteste, cest comme ! Mais je ne peux rien faire contre, je ny arriv pas >.<

Mes larmes ne s'atténuaient pas. Il s'obstine, malgré ses gestes il n'es pas cohérent. Je ne lui réponds donc pas et recommence. Mordillant ses tétons, caressants ses abdominaux, léchant ses creux de sa peau et faisant quelques suçons sur son torse, remontant ensuite jusqu'au cou où je mordille une ligne invisible allant du creux de son épaule jusqu'au lobe, passant sur tout le long avec ma langue tout en massant légèrement ses épaules.

- Alors ... tu veux bien ? Dormir un peu avec moi ? Dis-je toujours incapable d'arrêter mes sanglots.

- Tout ce que tu veux si ca peux te permettre de moins me detester. Pardon detre si horrible. Pardon de taimer.

- Bien.

Je n'écoute plus ses paroles, elles sont devenues trop douloureuses et trop meurtrières pour mon esprit. Je pose alors ma tête sur son torse et remonte encore un peu les couvertures, entourant sa nuque de mes mains et essuyant enfin nos larmes. Je ferme alors les yeux et me laisse bercé par sa respiration et le mouvement si doux qu'elle provoque. Je lui chuchote un dernier : "Si je suis trop lourd dit le et je me pousserais." avant de m'endormir.

Je le serts contre moi.
Je me sens mal et vide, ils avaient raison ...
Je ne trouve pas le sommeil, d'un côté je ne le cherche pas non plus. Mon regard se perd dans le vague et dans mes songes. Mon enfance, moment horrible de ma vie, mais mes parents avaient surement raison, je ne sers qu'à blaisser les autres. Même ma soeur m'a laissé, la personne en qui j'avais le plus confiance...
Mes larmes continuent de couler, le temps s'écoule, lentement, le temps continue d'avancer, mais je sus toujours perdu dans l'univers de mes souvenirs. La douleur passe pour laisser place au vide. Je ne ressents plus rien, à nouveau. Ni douleur ni tristesse, je ne ressents rien.

Je me réveillais après, je le sentait, très peu de temps. Je sentait de l'eau et je su tout de suite qu'il s'agissait des larmes de Keita. Pourquoi si soudainement ? Qu'est-ce qui à déclenché cette réaction ?! Et a quoi pense t-il ? Je me relève doucement et le regarde sans réellement le voir. Je bouge doucement, me décalant et me levant tranquillement.

- Je vais prendre une douche.

Je n'arrivais même plus à le regarder ! Je suis si pathétique !

Je ne réponds rien, le suivant du regard jusqu'à temps que la porte se referme.
Il me déteste, lui aussi.

Lorsque je revins dans la chambre je n'était pas étonné de voir qu'il n'avait pas bougé.

- Écoute, je ne sais pas quoi faire pour t'aider. Si j peux faire quoi que se soit pour toi dit le moi mais en attendant j'aimerais juste sortir un peu, ... seul.

Je n'avais pas relever la tête en parlant, je savais qu'il ne réagirait pas à mes paroles, je savais que je n'obtiendrais aucune réponse de l'enveloppe corporelle vide qui se trouvait étendu à "ça" place.

- Mais ne t'inquiète pas ! Je t'aime toujours, je ne te déteste pas loin de la ! Je n'arrive juste pas à supporter de te voir ainsi, de savoir ou de deviner que je suis en partie responsable sans pouvoir sincèrement m'excuser. Je t'aime toujours n'en doute mais c'est douloureux tu comprends ?

Me sentis-je obligé d'ajouté en souriant les yeux clos, comme si je parlais à un enfant handicapé.

Je clignais des yeux plusieurs fois avant de répondre d'une voix presque inodible.

- Comment peux tu m'aimer ? Comment peux tu le dire apres tout ce que j'ai fait ? Ils me detestent et ils ont bien raisons je suis un monstre ...

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